Tu lui brises le coeur, t'es un homme mort. Feat Juan Diaz.

Je ne le sentais pas, j'avais du mal avec lui. Il était peut-être mon collègue de travail, mais je ne le trouvais pas sincère. Et savoir qu'il fréquentait ma sœur jumelle ne me rassurais pas du tout. Pourquoi ? Peut-être parce qu'Aylin était importante pour moi, comme toutes mes sœurs, mais elle plus que toute, et autant dire que la savoir en couple n'était déjà pas simple pour moi, mais de la savoir avec lui, c'était pire. Du coup, ce soir, j'avais décidé de dire ma façon de penser. Je pouvais tolérer sa relation avec ma sœur, si elle était heureuse, c'est tout ce qui comptait.

J'étais donc devant la porte de son appartement, je sonnais et attendais donc qu'on m'ouvre. Une chance pour moi, il était là. Il me regarda comme étonner, je lui dis tout simplement. Je suis là pour te parler d'Aylin. Il ne paraissait pas étonné du sujet de ma venue. Aylin avait dû le prévenir, car j'en avais plus où moins parler à cette dernière. Je le regardais donc et dis. Tu veux qu'on règle ça dans le couloir, ou tu me laisses entrer ?Il se mit sur le côté, me laissant entré. Il ferma la porte, et se dirigea vers sa cuisine, je le suivais donc et m'installai après qu'il m'ait invité à le faire. Il me proposa un café, j'acceptai, mais cela ne changera rien de cette visite.

Il voulait faire partit de la vie de ma sœur, pas de soucis, mais il allait devoir me convaincre qu'il était digne de confiance pour que je n'aie pas à le suivre et surtout à surveiller ses agissements. Oui, j'étais un frère protecteur, je ne le cachais pas, je ferais tout pour mes sœurs, et autant dire que si c'était jusqu'à fliquer leurs copains, je le ferais, car il fallait absolument que ses mecs soient dignes de confiances, et surtout être digne de rentrer dans la famille.

J'étais tranquillement installé dans mon canapé en train de zapper les chaînes de la télévision, quand j'entendis la sonnette de la porte. Je regardais l'heure, je n'attendais personne, les garçons étaient en cours, et ma sœur venait juste de sortir avec ses copines. Je pris mon téléphone, mais pas d'appel pas de message, ce n'était donc pas la jolie brune qui partageait ma vie depuis quelques semaines, car quand elle passait, elle me prévenait. Je me levais donc pour voir qui était ce visiteur. Quand j'ouvris la porte autant dire que je m'attendais à n'importe qui mais surtout pas à lui. Je le regardais donc et il prit la parole d'entrée de jeu. Cela ne m'étonna pas, pour quelle autre raison Aedan Stuart ce serait-il déplacé si ce n'est que pour parler de sa jumelle. Aylin m'en avait vaguement parlé, du faite qu'il savait qu'elle avait dû lui dire. J'avais assuré à ma petite amie, que je gérerais la situation le moment venu. Il me demanda si je voulais qu'on règle ça ici ou si je l'invitais à entrer, autant dire qu'il fallait mieux être civilisé, donc je m'effaçai pour qu'il puisse rentrer.

Je me dirigeais donc vers la cuisine. Tu veux un café ? Il accepta, mais je voyais bien qu'il avait qu'un objectif en vu me parler d'Aylin, sa sœur, sa jumelle. Je les savais proches, tout le monde au commissariat savait exactement à quel point ensemble, ils étaient les meilleurs. Mais en ce moment, le tandem Stuart avait des soucis familiaux, et ça je le savais de la belle brune, car ceci ne se ressentait pas vraiment dans leur travail. Ils savaient faire la part des choses. Je tendis la tasse de café à Aedan et m'installai en face de lui. Je le regardais donc dans les yeux et lui dit donc. Je t'écoute, bien que je me doute déjà de ton discours. Je bus une gorgée, cette conversation risque d'être forte intéressante, mais je n'avais pas intérêt à dire une chose de travers, car sinon ça en serait vite finit de moi.

Je regardais Juan attendant qu'il me laisse passer. Chose qu'il fit quand je lui dis qu'il fallait mieux que je rentre. Il m'invita donc à rentré, et me proposa même un café. J'accepta. Une fois cela fait, il prit la parole. Je pris une gorgée de mon café, et reposa ma tasse. Je me doutais bien qu'il savait pourquoi je venais. Ayin avait du le prévenir que j'étais au courant. Je le regardais droit dans les yeux et lui dit simplement. Tu lui brises le coeur, je t'enfonce cette dague dans le coeur. Une dague familiale que tout Stuart avait, fait d'argent, avec le blason de la famille. Nous avions tous la notre sans la moindre exception.

Bon il était chasseur, l'argent ne lui ferait rien, mais au moins avec ce genre de dague on pouvait largement tuer un humain. Je vis son regard se poser sur la dague. Je ne souriais pas, j'étais sérieux. Mes soeurs étaient importantes pour moi, Aylin encore plus, elle était ma moitié, mon double. Sans elle, je n'avais plus de repère. Juan leva enfin son regard vers moi. Je le regardais levant les sourcils, je n'attendais qu'une chose qu'il prenne la parole. Bien que dans le fond, ce qu'il dira ne me fera sûrement pas changer d'avis à son sujet. Du moins pour le moment.

Je préparais deux café, cette situation, je m'y était attendu, mais pas si vite. Mais l'avantage c'est que Aylin m'avait prévenue que son frère était au courant, mais j'aurais plus pensé qu'il aurait agit comme ça au travail et non prendre la peine de venir chez moi. Je posais la tasse de café devant lui. Je m'installais attendant qu'il prenne la parole. Chose qu'il fit après avoir prit une gorgée de café. Il joignit le geste à la parole en sortant une dague. Je regardais de plus près mais de loin cette dague portant les armoiries de sa famille. Pas une trace de rouille, pas le moindre signe d'usure, je compris toute suite que cette dague était faite d'argent. En tant que loup j'aurais reculer au plus vite, mais Aedan, tout comme Aylin, croyait que j'étais un chasseur, donc dans la logique je ne pouvais pas craindre l'argent.

Je bus également une gorgée de mon café, et regarda Aedan. Je décidais donc de prendre la parole au risque de me prendre la tête avec le frère jumeau de ma petite amie. Ecoute Aedan, je sais bien que tu ne m'apprécie pas, et encore moins depuis que tu sais que je fréquente ta soeur. Mais il me semble d'une part que ta soeur est assez grande pour se défendre toute seule, et que de deux, notre histoire ne te regarde pas. Je le vis serrer les poings. Bon je savais avant de parler que ma réponse allait pas lui plaire. Mais je préférais continuer. Et puis franchement, tu crois que je vais te laisser faire comme ça. Ta soeur me plaît je suis bien avec elle. Arrivera ce qui arrivera.

De toute façon, je savais très bien comment tout cela allait finir, j'allais briser sa soeur, et ensuite lui et moi automatiquement on s'affrontera, mais il n'aura pas la gagne comme il l'a eut sur mon père et sa meute, cette fois-ci ce ne sera pas le sang d'un loup qui coulera mais celui d'un Stuart. ET autant dire que je ne laisserais pas passer ma chance de réduire à néant cette famille qui en ont briser plus d'une.

Je le regardais. Il avait le don de m'énervé, mais j'essayais de garder mon calme. Je sais très bien que ma soeur c'est se défendre toute seule, et qu'elle n'a pas besoin de moi, mais c'est juste une mise en garde que je te fais. Car automatiquement tu dois te douté qu'Aylin n'est pas qu'une simple soeur pour moi, je partage tout avec elle. Je le regardais dans les yeux tenant ma dague des deux mains. Donc si je vois Aylin en pleurs par ta faute, et surtout parce que tu l'as laissé tomber, je peux te dire que c'est pas à elle que tu auras à faire en premier lieu, mais à moi.

Je le regardais, certes en agissant ainsi je ne partais pas sur de bonne base, mais leur relation pour le moment ne faisait que de commencer, donc ce n'était rien de sérieux. Je connaissais ma soeur, elle finira par me dire de toute façon si elle pense que c'est le bon ou pas. Ma soeur se trompait rarement sur les gens. Et si seulement je vois que leurs relation est sincère, alors peut-être que je modifierais mon jugement sur lui. Car après tout je ne le connaissais pas vraiment, mise à part cette soirée au bar, on avait jamais fait quoi que ce soit ensemble.

Je le regardais, je l'écoutais. décidément il était très protecteur, d'ailleurs je repensais à ce qu'Aylin m'avait dit, selon elle, j'étais pareil avec Alba, et autant dire que sur le coup, je me mis à sa place, j'agirais exactement pareil pour ma petite soeur. Je le regardais encore, une mise en garde, il était sérieux certes cela se voyait. Je pris donc la parole et lui dit. Pourquoi toute suite tu penses en mal, qui te dit que je ne veux pas d'une relation ultra sérieuse avec ta soeur ? Il me regarda. J'ai intérêt à faire attention à ce que je vais dire. C'est vrai, ta soeur à tout pour rendre un homme heureux, elle est belle, intelligente, elle n'a pas besoin qu'on prenne soin d'elle, car elle le fait si bien toute seule. Elle a juste besoin d'un homme qui partage sa vie, pour ensuite se construire un avenir.

Bon à son regard parler de l'avenir de sa soeur n'est pas une bonne idée, je décidais malgré tout de m'amuser de la situation. Aedan, ta soeur tu ne vas la garder que pour toi, un jour elle aura un mari et des enfants. Je me tus voyant son poing se serrer sur la dague. j'avais envie de rajouter que je pourrais être cet homme, même si d'en le fond je savais très bien que ceci ne serait pas le cas, car, au contraire, moi j'allais faire de sa vie un enfer, j'allais lui briser le coeur. Pour avoir un duel digne de ce nom avec son frère pour le tuer. Ainsi les Stuart ne pourront plus transmettre leur nom et leurs dons masculins à la prochaines générations. Et d'ailleurs, si jamais ses soeurs voudraient le venger, elle finiront tout comme lui, bien que je sais que j'aurais plus de mal à mettre un terme à la vie d'Aylin car à force, je m'étais quand même rapprocher d'elle.

Je serrais les poings. Mais d'où il me parles de l'avenir de ma soeur. Il en fait pas partit du moins pas encore. Leur relation venait tout juste de commencer et il ose me dire ça. Je le regardais et rajoutais. Me parle pas de l'avenir d'Aylin car tu ne sais pas ce qui peut arriver, et ça se trouve tu n'en feras pas partit. Je me tus et rajoutais. Je te mets juste en garde sur ce qui pourrait t'arriver si tu l'as faisais souffrir. Je bus une gorgé de mon café et continuais. Cependant, si tu fais tes preuves et que je penses que tu es digne de ma soeur, peut-être que je te laisserais tranquille vivre ton idylle avec ma soeur, mais en attendant laisses moi le bénéfice du doutes.

Je le regardais, j'étais protecteur envers mes soeurs, plus envers Aylin, Pourtant Juan pouvait être le beau-frère idéal, il était chasseur, lieutenant de police, il avait tout du gars parfait pour une fille. Mais pour moi, j'avais toujours un doutes sur lui. Depuis le temps qu'on travaillais ensemble, c'était que depuis cette soirée au bar que j'avais remarquer son comportement envers ma soeur. C'est sûrement pour cela que j'étais septique sur ses intentions envers Aylin.

Je regardais Aedan, il est clair que peut importe ce que je dirais pour le convaincre, il ne me lâchera pas. Enfin si que si vraiment je suis exemplaire, mais bon, je n'irais pas jusque là, quoi que je ne pouvais pas vraiment prédire tout cela, car j'avais un plan bien précis mais je ne savais pas combien de temps cela durerait, car je devais l'avoué, j'ignorais si Aylin était de ses filles qui tombes facilement amoureuse ou pas. Il fallait juste que je joue la carte de la prudence et garder le maximum de contrôle pour éviter de griller mon identité. Je regardais Aedan et dit. De toute façon que ce soit moi ou un autre, je suis sûr qu'aucun homme ne sera parfait pour ta soeur, enfin pour toutes tes soeurs. Il était de ses frères qui je penses cherche la perfection pour que leur sang reste juste parfait. J'imagine bien le truc, pas de mélange , des chasseurs de génération en génération. Je regardais Aedan de nouveau, il me fixait, je ne sais pas ce qu'il cherchait exactement, mais cela commençait vraiment à être agaçant.

Je pris de nouveau la parole. Et comment veux tu que je fasses mes preuves, car laisse moi le bénéfices du doutes, mais même si à la fin tu finis par accepter que je sois avec ta soeur, je sais très bien que tu réagiras à chaud au moindre faux pas de ma part. Je le vis lever les sourcils comme pour affirmé mes dires. Je le comprend je penses que je réagirais pareil pour Alba. D'ailleurs je me permis de le dire. Ecoute, je te comprend, je serais à ta place, je réagirais pareil envers ma petite soeur. Il leva son regard vers moi. Moi aussi j'ai une soeur, donc je peux me mettre facilement à ta place, mais le caractère qu'elle a créer souvent des dispute entre nous, surtout quand je me mêle de sa vie. Ca doit être pareil pour toi ? Il leva les yeux au ciel. Donc je penses qu'il y a moyen de se comprendre en ce qui concerne ta soeur ? Je le regardais attendant une réponse qui j'espère sera assez positive.

Il n'avait pas tord, aucuns hommes ne seraient parfait pour mes soeurs. Mais une petite voix dans ma tête me rappela ce que ma jumelle m'avait demander de faire. Ne plus gérer leurs vies. Je soupirais intérieurement et écouta Juan qui si vraiment cela dur, sera mon futur beau-frère. Je ne dis rien l'écoutant, j'ignorais qu'il avait une soeur, je ne l'avais jamais vu en sa compagnie, juste avec deux gars. Du coup en effet, il pouvait très bien comprendre ce qui se passait dans ma tête. Je levais encore les yeux ciel. Les disputes avec Aylin je connaissais par coeur, d'ailleurs ces derniers temps elles avaient été de plus en plus présentes. Dont celle où elle avait découcher pour passer la nuit avec Juan. Et c'est le lendemain que les points sur les "i" avait été mit.

Mais voilà, j'avais décider quand même malgré tout de venir le voir lui, pour lui faire comprendre que si il brisait le coeur de ma jumelle, c'était à moi qu'il aurait à faire. Je pris la parole et dit. Ecoute Juan que tu sois avec ma soeur je n'ai pas le choix de l'accepter, puis comme tu dis, si j'agis mal, cela va créer une dispute avec elle. Mon but n'est pas que tu rompt avec elle. Comme je te disais j'étais seulement là pour te mettre en garde si jamais tu l'a faisais souffrir. Je me tus et rajoutais. Mais du coup cela tu peux le comprendre vu que tu a l'air aussi protecteur que moi avec ta soeur. Je le vis me regarder dans les yeux. Je penses qu'on c'était compris. Je pris ma dague familial, et la rangea. Ne me donne pas cet honneur de l'utiliser pour te tuer. Je me levais. Je regardais Juan, je penses que je n'avais pas d'autres choses à lui dire. Mais d'un côté, je me dis que je devais essayer dans savoir plus sur lui. Mais je ne voulais pas que cela tourne en interrogatoire et que cela revienne aux oreilles d'Aylin. Il fallait que je trouve un truc mais quoi ?

Je l'écoutais, oui je le comprenais parfaitement, j'agirais pareil. Je regardais Juan finir son café se lever, et me dire une dernière fois de ne pas lui donner l'honneur de me tuer avec sa dague. Je le regardais, regardais la dague. Même une simple éraflure et je serais mort. Car il est clair et net que cette dague en argent est son arme de prédilection, d'ailleurs c'est sûrement avec celle-ci qu'il a tuer mon père et une partit de la meute. Je m'égarais, je regardais Aedan et dit. Ecoute, on en arrivera pas là, et puis au pire des cas, fait ce que tu sais le mieux faire. Il me regarda étonné. Je souris et dit. Tu es flic, enquêtes sur moi, interroge moi, pose moi toutes les questions que tu veux ? Je te répondrais si cela peut te mettre en confiance. Je me dirigeais vers le frigo et sortit deux bières. On peut faire ça pour Aylin, tu en apprend plus sur moi, et comme ça on repart sur de bonnes bases.

Il me regarda un peu étonné, mais prit quand même la bière que je lui tendis. Il s'installa de nouveau, je souris et lui fit face. Je dis donc. Alors tu veux savoir quoi exactement ? Je connaissais Aedan, il était rare qu'il prenne en main les interrogatoires, c'était plus la partie de sa soeur, mais bon vu que l'a il m'interrogeait moi, pour l'avenir de sa soeur autant dire qu'il allait s'en donner un plaisir. Et sachant très bien sa manière de fonctionner, il allait faire remonter en moi des souvenirs du passer qui seront beaux comme douloureux, et là ce sera à moi, de gérer mes émotions pour ne pas finir poignarder par le jumeau de ma petite amie.

Je regardais Juan avec étonnement, mais ne dit rien. Il se dirigea vers le frigo et en sortit deux bière, je pris celle qui me tendait et l'écouta. Il me demandais clairement de l'interrogé, et autant dire que j'allais m'en donner à coeur joie. Je regardais donc le petit ami de ma soeur il leva sa bière et but une gorgée. J'en fit de même et dit donc. Hé bien parle moi de toi, car il faut l'avouer je ne sais rien de toi ? Il était certes mon collègue de travail mais cela s'arrêtait là. Mais si vraiment son histoire avec Aylin était du sérieux, il risquerait bien de devenir mon beau-frère dans un avenir proche.

On avait fait l'école de police ensemble, on s'était plus ou moins bien entendu, une genre de rivalité c'était installé entre nous. Ensuite on travaillait dans la même section, du coup il était pas rare que quand Aylin était en repos que nous travaillons ensemble. Mais jamais on avait créer une amitié, alors que c'était totalement différent avec ma soeur. Aylin avait tissée des liens d'amitié avec lui, pour ensuite finir dans ses bras. Cela ne me plaisait guère, mais d'un côté si ma soeur était heureuse cela me convenait.

Je regardais Juan et dit. Parle moi de ton enfance, ta famille. Après tout on a une chose en commun la chasse. Je voudrais en savoir plus sur toi, pour faire plaisir à Aylin, comme tu l'as si bien dit, on lui doit bien ça. Si je faisais tout cela c'était pour ma jumelle car suite à notre discussion, je voulais essayer de respecter ce qui avait été dit entre nous, et de prendre sur moi, et ne plus chercher à gérer la vie de ma soeur, enfin de mes soeurs.

Je n'étais pas du tout étonné des question qu'il me posait. Même si nous avions fait l'école de police ensemble, on avait jamais vraiment chercher à se connaitre. J'avais intérêt à faire attention à ce que j'allais dire, le moindre mot qui pourrait m'associer au mot "loup" signerait mon arrêt de mort. Je bus une gorgée de ma bière et décida donc de commencer le récit d'une vie plus ou moins inventé. Je suis né au Portugal, tout comme ma soeur. Notre père descendait d'une famille de chasseur, mais notre mère était une simple humaine. Quand elle apprit pour mon père, elle n'a pas prit la fuite. Ils ont donc décidés de se marier et de fondé une famille.

J'allais passer à des partie moins plaisante de ma vie. Ma mère est morte quand Alba était encore petite dans un accident, du coup mon père à préféré fuir son pays natal et à décider de s'installer à Tulsa. Il voulait mener une vie plus ou moins tranquille. Il m'a apprit tout ce que je devais savoir. Mais un soir alors qu'il avait décider de m'emmener à une partie de chasse comme il le disait il s'est fait attaquer par un vampire, et il est mort. Aedan me regarda, m'écoutant, je rajoutais avant qu'il ne sorte un détail qui aurait pu sauver mon père. Il ne prenais pas de veine de vénus, il disait que cela était inutile. Il s'est bien trompé. Depuis j'ai du prendre mon rôle de grand-frère au sérieux.

J'avais réussit à ne pas trembler, a ne pas montrer que je mentais. Aedan était un excellent flic, et il repérait facilement le mensonge. Combien de fois je les avaient vu faire sa soeur et lui lors de plusieurs interrogatoire. Je bus une gorgée de ma bière et rajoutais. Et la suite tu l'as connais, j'ai fais l'école de police en même temps que toi. Et j'ai intégré la même section que vous, et voilà. Je ne savais pas quoi lui dire de plus. Y'avait rien de plus a dire. Le minimum et c'était déjà pas mal.

Je l'écoutais, en effet, au premier abord, il avait une vie similaire à la notre. Je m'étais donc peut-être tromper sur lui, mais je préférais rester sur mes gardes. Après tout il était le petit ami de ma jumelle, et si jamais il osait la faire souffrir, il le payerait cher. Je le regardais en souriant sincèrement, le temps de finir notre bière on parla de tout et de rien. Aylin avait peut-être raison après tout, c'était peut-être un gars bien pour elle. Nos deux téléphone sonnèrent, je bus une gorgée et décidait de lire le message. Il provenait d'Aylin. Elle savait que j'étais là, j'en étais sûr. Je répondis à son message et regarda Juan. Ma soeur ? Elle veut savoir si tu es toujours vivant ? Il me sourit. Je ne m'étais pas tromper. J'envoyais un sms à ma jumelle pour lui dire que je rentrais au manoir.

Je finis ma bière, regarda Juan et dit. On enterre la hache de guerre ? Je lui tendis là main. Il l'a prit. Je ris mentalement pensant à ma soeur qui serait "fier" de moi. Cependant je rajoutais à l'égard de son petit ami. Cependant ma menace tient toujours, tu fais souffrir Aylin, je te massacres, et pire si il le faut. Mais bon sur ce point je penses qu'on se comprend. Il sourit, en effet, il se mettait à ma place vis à vis de sa soeur. Alors que l'on se dirigeait vers la porte d'entrée, celle-ci s'ouvrit sur une jolie brune. Je la saluais et dit à Juan. On se voit au travail et merci pour la bière. La brunette me regarda avec méfiance et étonnement, mais je n'en fit pas de cas après tout, les frangines c'était compliqué à comprendre.

Après lui avoir raconter ma vie du moins en évitant de parler du fait que j'étais un loup, la conversation s'arrêta là. On parla ensuite de tout et de rien. Le temps passa assez vite. quand il eut finit sa bière il me tendit la main, et me demanda d'enterrer la hache de guerre. Comme je savais que tout ceci était en rapport avec sa soeur j'acceptais, mais cela ne me fera pas changer mon point de vue, et surtout mon plan en ce qui les concernes. Nos deux téléphones sonnèrent, il regarda le sien, j'en fit de même je souris en répondant, mais j'entendis la voix d'Aedan. Oui, c'est elle. On sourit, décidemment il était vraiment fusionnel.

Il me dit cependant que sa menace tenait toujours si je faisais souffrir sa soeur, sur ce point, je le comprenais je ferais de même mais malheureusement, pour atteindre mon but, Aylin devra souffrir, je n'avais pas le choix. Je le raccompagnais à la porte quand cette dernière s'ouvrit sur ma soeur. Aedan la salua elle lui répondit. Je lui souris et dit. Ouai, pas de soucis, et de rien. Et il s'en alla. Quand je fermais la porte, je vis ma soeur me regarder. Je soufflais un grand coup et dit simplement. Pas maintenant Alba, j'ai eut ma dose aujourd'hui. Ma soeur leva les yeux au ciel et s'en alla, mais je savais très bien qu'elle allait revenir à la charge plus tard dans la soirée.