Faire ses preuves.

Le temps passait de manière très longue, tu ne savais pas en quelle année tu étais, tout comme tu ne savais pas le jour, le mois, la saison. Il arrivait parfois que tu puisses le savoir quand tu étais autorisée à sortir pour ta toilette ou bien alors parfois pour prendre un peu l’air dans le jardin. Tu étais complètement désorientée, mais ce n’était pas spécialement ton propre sort qui t'intéresse, mais celui de ton fils. Ton petit garçon, quel âge avait-il ? Avait-il activé ses pouvoirs ? Tu n’espérais pas, car pour l’instant tant qu’il n’avait pas activé sa magie, il n’était pas intéressant et quand bien même, tu doutais que son sang puisse être réellement compatible, puisqu’il n’était pas entièrement un sorcier, toi non plus d’ailleurs, mais contrairement à toi, lui avait du sang de chasseur de naissance et pas n’importe quelle lignée, il était le fils d’un chasseur de la confrérie. Tu ne savais pas si cela jouerait un rôle dans son sang.

Tout ce que tu voulais pour l’heure c’était donc la sécurité de ton enfant et tu étais prête à donner ta vie pour la sienne, car tu savais qu’il sera retrouvé et qu’il sera en sécurité. Pour l’heure, tant que tu tenais le coup, il y avait pas de raison de toucher ton fils et c’est d’ailleurs la seule raison qui te faisait tenir de la sorte malgré la douleur et les blessures, malgré la fatigue. Tu ne pouvais même pas utilisé ton pouvoir pour atténuer ta douleur ou bien même modifier tes pensées puisque tu avais une chaîne qui te bloquait tes pouvoirs, la seule chose positif avec cela c’était que tu n’avais plus à attendre ou subir les pensées et les émotions des autres sans que tu ne le veuilles bien qu’avec les années tu avais appris à gérer ce pouvoir et faire abstraction du reste.

Contrairement aux autres sorciers qui avaient des éléments, avoir l’élément de l’esprit n’était pas le plus simple, c’était pratiquement constant, ce n’était pas comme avec le feu ou bien l’eau ou tu l’utilisais que lorsque tu en avais besoin, non là c’était en permanence et tu ne pouvais pas faire autrement bien entendu il y avait des pouvoirs psychiques qui n’était pas comme le tiens comme la télékinésie ou tu l'activer que lorsque tu avais besoin et d’ailleurs tu en avais souvent rêver cependant, ton pouvoir d’empathie et de manipulation de douleur te correspondait bien, c’était plus des pouvoirs de soutien que d’attaque, mais tu n’étais pas non plus du genre à être en première ligne, tu n’étais pas du genre non plus à aimer les conflits et les combats.

Tu étais donc dans cette salle sombre, tu profitais de ces moments de répits afin de dormir et essayer de prendre des forces, tu ne pouvais pas te permettre de flancher, pas pour ton fils, pas tant qu’il était en sécurité ainsi qu’en bonne santé. Tu avais vécus tellement de souffrance et de douleur que tu avais désormais plus vraiment le courage de te battre juste pour toi-même et ta survie, tu savais que même si tu étais libérée, plus rien ne sera comme avant tu le savais pertinemment. Cependant, ta sieste devait se finir plutôt que prévu et comme à ton habitude, tu subis un réveil brutal, bien que moins agressif que les autres. De l’eau, cela changeait d’habitude c’était en te frappant ou avec un taser qu’on le faisait.

Quand tu ouvres les yeux tu comprends pourquoi le réveil était différent, c’était un autre homme. Beaucoup plus jeune que ceux de d’habitude, il avait environ l’âge de ton frère à vu d'œil. Tu le regardais d’un air méfiant, tu n’avais plus de peur dans les yeux ni même un regard de supplice pour qu’on t'apprends, tu avais vécu tellement de choses, tu avais un regard de défi mélangé à la capitulation. Que pouvais-tu faire d’autre au final ? Tu voyais bien à son aura, qu’il ne sera pas tendre et qu’il serait aussi gentil que les deux vieux hommes. Tu ne te faisais donc pas d’espoir d’avoir une nouvelle tête, tu savais que cela était couru d’avance.

(c) mars.