Règle numéro une: on ne mange pas les gens.

Ta tête dans tes deux mains, tes coudes appuyés appuyer contre tes genoux. Tu étais complètement désemparé par tout ce qui se passait dans ta vie en ce moment. Tu étais avec ton meilleur ami, vous viviez ensemble chez une personne hypnotiser par les bons soins de ce barbu aux cheveux long. Vous étiez dans le salon tous les deux et il s’était auto-proclamer professeur pour t’apprendre les usages de la vie moderne. Il y avait un tableau mis en pleins milieu de la pièce de vie et toi, tu étais complètement largué, tu avais beaucoup trop d’informations d’un seul coup.

Après tout, tu ne pouvais pas apprendre en une semaine des milliers d’années d’enfermement, tu savais bien que ce n’était pas possible. Le plus dur à comprendre c’était de ne pas avoir le droit de tuer les gens et de les bouffer. Tu étais un guerrier et dans ta vie d’humaine, tu n’avais presque connu que les champs de bataille et dans ta vie vampirique, c’était la même chose en plus sanguinaire cette fois. Et tu devais oublier qui tu étais pour te mouler dans ce nouveau monde avec tellement de choses différentes.

Tu devais changer ta façon de parler, de t’habiller, de te tenir... Tu ne devais plus être toi et tu avais bien du mal avec cela, tu l’avouais. Ce qui était également compliqué était tout ce que Marlow appelait la technologie. Il avait trouvé le besoin urgent de t’apprendre cela quand cette boite à image c’était allumé sans que tu ne saches comment et que, par surprises et peur, tu décidas de fracasser cette boite. Marlow n’avait pas été très ravie. Tu avais appris que c’était une télévision, il t’avait expliqué à quoi cela servait, mais tu avais du mal à comprendre le principe encore et le besoin viscéral des hommes d’aujourd’hui à en avoir une.

Il t’avait également appris à te servir d’un téléphone, Samara t’en avais donné un... Mais tu n’y comprenais rien. Il y avait encore tellement de chose, comme une douche et des toilettes, tu ne comprenais pas encore tellement le principe. Tu avais l’impression d’être un nouveau-né à qui on apprenait la vie. Ce n’était pas simple du tout et tu regrettais ton époque où tout était tellement plus simple, tu pouvais directement te laver dans la rivière, tu pouvais pisser dans les bois. Mais il faut dire, qu’il y avait plus autant de forêt qu’il y avait jadis.

Tu soufflais et à ce moment-là notre hôte, nous servit des verres de sang, tu avais faim et soif, c’était justement ce dont tu avais besoin pour le coup “Je n’y comprends rien putain, pourquoi on ne peut pas tordre le cou à un connard qui nous défis” soufflas-tu. Tu décidas donc de te lever pour prendre ton verre, là encore, tu préféré boire le sang directement en plantant tes crocs dans ta victime, mais Marlow était contre cela. Tu n’étais pas sûr de pouvoir t’adapter à ce style de vie, tu étais beaucoup trop brute, beaucoup trop sauvage, tu le reconnaissais.